mercredi 30 décembre 2009

Bro

Conversation avec mon frère lors d'un souper la semaine passé:

Lui: L'autre jour, quand j'étais à l'école, j'ai vu un gars ce decrotter le nez... alors j'suis aller le voir pour lui dire: «Si tu ne m'achete pas un Yop et un muffin, je dis à tout le monde que tu te fouilles dans le nez».

Moi: Heinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn, il a repondu quoi le gars?

Lui: Ben, yé aller m'acheter un Yop pis un muffin...




ahhahaha. Thats my boy:)

-Marii

mercredi 23 décembre 2009

Chialeuse

Les filles qui pleurent même quand elles sont heureuses me gosse. Sacrament. Ta vie n'est pas un enfer.
-Marii

mardi 15 décembre 2009

Clients

Puisque que je travaille comme caissière dans un grand magasin déprimant, j'ai décidé de faire un code pour les clients car ils ne semblent avoir rien compris. Donc, grâce à moi, vous allez devenir les meilleurs clients de tous les jours et ainsi, recevoir du meilleur service. Je devoilerais aussi des informations inconnues par vous, cher clients.


Voici donc les règles d'or et d'éthique du magasinage, surtout dans les grands magasins. Le mien commence par S et fini par S. À toi de deviner le lequel


1-Le magasin ferme à 9h la semaine et à 5h la fin de semaine. Pas à 9:15 ni à 9:30. Regarde ta montre de temps à autre, stp.

2- Si tu viens après l'heure de la fermeture, attend toi à recevoir un moins bon service. On se dépeche car on veut partir, on ne prend pas plaisir à rester plus tard pour toi.

3- À partir de l'heure de fermeture du magasin, ne pose pas de question technique( ex: comment ca marche cette cafétière la?), car en génerale la vendeuse part plus tôt et la caissière n'est pas vendeuse.

4- Ne jamais utiliser l'argument: «Je ne vais plus jamais revenir magasiner içi!» parce que nous on s'en fou et que de toute façon, on fini par te revoir la semaine d'après.

5- Quand t'arrive à la caisse pour payer, commence par nous dire bonjour. On aime ça. Demande nous comment on va, et on risque d'être de meilleur humeur.

Dramatisation de ce qui ne faut pas faire:

Caissière: Bonjour madame!

Cliente: Dis moi combien ça coûte ça!

Caissiere: -.-

6-Si tu vois qu'il y a beaucoup de monde à la caisse, prend pas ton temps pour sortir ton petit change. Ca fait chier les clients derrièrre toi, ce qui fait qu'il seront bête avec moi, rendu à leur tour.
7- Sors ta carte ou prépare ton change à l'avance quand tu arrive à la caisse. On aime la rapidité.
8-Fais toujours semblant d'hésiter. Prétend que le prix est trop cher. Certains magasins donnent des coupons rabais pour convaincre les gens d'acheter.

9-Si la caissière te propose une garatie, une carte de point, un article complémentaire ou quelques chose du genre, ce n'est pas son choix. Ne te fache pas contre cette personne car elle est obligée de le faire, sinon elle perd sa job.

10-Si tu fais un retour, sors les choses du sac rendu à la caisse. On aime pas se faire garocher un sac dans la face.

11- Raconte nous une ptite blague. je passe beaucoup de gens à la caisse, et quand les gens sont sympatiques ou drôles je suis de meilleure humeur. J'ai dejà remis des coupons rabais à des clients juste pour cela.

12- Ne t'attend pas à ce que la vendeuse ou la caissière te reconnaisse si tu es passé il y a 3 heures. Habille toi d'une façon très originale si tu veux qu'elle se rappelle de toi.

13-Même si tu parle mieux anglais que francais, fais un effort pour parler francais. On est au quebec, pas tout les employés savent parler anglais.

14- Si tu parle mieux anglais, demande une vendeuse qui est capable de te servir anglais. Ne commence pas à parler anglais à quelqu'un qui va seulement finir par te transfermer à quelqu'un qui parle anglais. Ne gaspille le temps de personne.

15-Ne dis pas: «Pas de prix, alors c'est gratuit!» à la caissière. Tout le monde nous fait la même joke.

16-Si ta caissière te dis:«La bande magnétique vers l'extérieur», essaye toi pas vers l'intérieur, ca marchera pas!!

17-Si jamais tu fais tomber quelque chose sur le planche, ramasse le et remet le sur la tablette. Pas besoin de le plier ou de le remettre parfaitement. Fais juste ne pas le laisser par terre, surtout si on ta vu.

18-N'invente pas de promotion ou un rabais. Ne pretend pas que la pancarte n'est pas claire quand elle l'est.

19-Demande pas à la caissière si le chandail que tu veux acheter est beau. Elle te dira oui meme si elle le trouve laid.

20-Ne parle pas au téléphone en même temps que tu passe à la caisse. C'est tellement impoli.

Je ferais une partie 2, quand j'aurais plus d'inspiration.



-Marii

lundi 7 décembre 2009

100ème article!

Wow ! C'est moi qui rédige le 100ème article.
Pourtant, j'ai foutument rien à dire...
J'vais vous raconter une blague alors :)

Pourquoi la petite fille est tombée de la balançoire?

-Miel

jeudi 3 décembre 2009

Tattoo.

j'écoutais musique plus tantôt. Isabelle Desjardins animait. A l'instant où ma mère la vu, elle s'est exclamée: OUASHH, est toute sale sur le bras, mal propre!.

Je lui ai alors dis que c'était un tattoo puis elle ma répondu que c'était braiment pas beau et qu'elle détestait ça.

J'ai donc retorqué: Je vais m'en faire un comme le sien! J'trouve ça super beau un tattoo sur le bras au complet.


Bon, bien sûr, c'est pas vrai. Mais j'voulais juste voir sa reaction de petite maman conservatrice.

Elle m'a répondu: Ben la, si tu fais ça, t'auras jamais de job!!



Alors à tout nos chers lecteurs qui ont des tattoos, desolé de vous lapprendre mais vous ne trouvez jamais aucun travail. Jetez-vous en bas d'un pont tout de suite, tant qu'a y être.

Ridicule.

Bande de moutons. (J'suis pognée sur cette expression la de ce temps-ci)

-Marii

vendredi 13 novembre 2009

Nerd.

Après avoir acheté le petit livre d'exercise de L'union fait la force, j'eus droit à une belle conversation avec une bonne amie à moi.

(Pour mieu comprendre, cliquer içi)


Moi: J'suis tellement nerd aujourdhui, je sais pas ce que j'ai.

Elle: Ben la Marii, t'as toujours été un peu nerd, mais tsé, cute nerd... Mais aujourdhui c'est vrai que c'est pire que d'habitude!

Moi: Euuuuuuuhhh. J'suis une cute nerd moi? Merci, j'imagine...


Ca prend bien des amis pour te faire réaliser qui tu es vraiment hein;)

-Marii

jeudi 12 novembre 2009

Constatation du jour

Certains trouvent que je pense trop. D'autre trouvent que je ne pense pas assez avant de parler. Selon moi, c'est vous qui penser trop si vous pensez à ca.

-Marii

lundi 9 novembre 2009

Le malheur des uns, le bonheur des autres

"Le malheur des uns fait le bonheur des autres"


Oui, bien sur, mais le karma va bien finir par me tapper sur la tête si je me réjouis du malheur des autres, non ?

Vous croyez au karma, vous ?
C'est quoi votre définition du bonheur ?

-Miel

dimanche 8 novembre 2009

Email.

Ca doit faire un bon 2 ans que je n'ai pas recu un email qui voulait vraiment dire quelque chose. Ca me manque, réelement.

-Marii

jeudi 5 novembre 2009

Défouloir partie 7 : Les gens ne changent pas

Vous savez, cet ex, celui qui a fait l'objet de 6 longs articles détaillés ?
Je vous avais dit que ce n'était pas terminé, que j'allais recommencer à lui parler, afin de faire ma petite enquête et découvrir ce qui s'était réellement passé. Et bien, reprendre contact avec lui est chose faite.

Lui : Salut miss

Moi : (Je déteste quand il m'appelle miss -__-') Salut

Lui : Ça va?

Moi : Oui toi

Lui : Oui
Quoi de 9 ?

Moi : Rien, les études, la vie, mon chum, comme avant... toi?

Lui : Bah rien la je travaille pu pour la même compagnie...

Moi : ok


Quelques instants plus tard, après quelques silences et quelques "Ouan fek on a rien a se dire"


Lui : Pis ton chum il reste ou ?

Moi : En appart a montréal

Lui : Ha ok.. Tu restes pas avec lui ? Y reste avec qui ?

Moi : Bah non, c loin de mon cegep pis j'ai pas d'argent anyway. Y reste avec une fille dans son programme.

Lui : Quoi ?! Ton chum reste avec une fille ?! Ben yé donc ben moron voir que tu le laisses faire !

Moi : Quoi tu veux que j'l'en empêche ?! Pis traite donc pas mon chum de moron toi !

Lui : Ben non mais la j'mexcuse mais ton chum yé moron de rester avec une autre fille ! Pis toi t conne de penser qui va pas te tromper avec elle !

Moi : Hey !! C'est pas toute les gars qui sont comme toi ! Entre toi pis lui, j'pense que c toi qui gagne le trophé de moron par excellence !!! T'as pas changé t aussi taré qu'avant !!

Lui : Ben toi non plus t'as pas changé t toujours aussi naive.

Fin de la conversation.

Le pire, c'est qu'avec tout ça, j'ai pas pu lui dire que j'avais une raison spécifique de lui parler et que je voulais le voir éventuellement. Pis maintenant, ben j'ai pu du tout envie de le voir.

-Miel

samedi 31 octobre 2009

Geekness

J'vais sur colnet 1000 fois par jour depuis le 22 octobre.
J'veux ma note de socio.
Suis-je une nerd ?

-Miel

samedi 24 octobre 2009

J'ai pas demandé la lune, suite


On m'a suggéré de m'acheter une tram 5.
La tram 5 permet aux gens d'utiliser le train, le métro, l'autobus et ce, de montréal jusqu'en banlieue (jusqu'à un certain point).

Le truc, c'est que la tram5, elle coute 50$ de plus que la passe mensuelle que j'utilise normalement. Avec 50$ de plus, c'est pas rentable, pour prendre le train une fois, et le métro 2 fois par semaine...
Maudit transport en commun.

-miel

jeudi 22 octobre 2009

17 juillet



17 juillet.

J'suis assise dans son lit. Ouiiii, dans son lit :)
On va écouter un film. J'suis énervée, heureuse dans mon coeur.
Ça fait environ 2 ou 3 semaines qu'on se voit presque tous les jours.

- Quel film tu veux écouter ?
- Euuhh, je sais pas, quels films que t'as ?

Il me passe une pile de films et en dépose une autre à côté de moi.
Je les regarde, j'essaie de repérer ceux que je connais, et ceux qui ont l'air intéressants que je n'ai pas vu.

- Faque ?
- Sérieux, ça me dérange pas...

Intérieurement, j'me dis que je m'en fous, tant que j'suis près de lui... j'ai seulement envie d'être avec lui...

- Ben la, choisi! :)
- Ok , ben A Clockwork Orange, je l'ai jamais vu..
- Ok ! :)

Il s'étire, met le film. J'suis toujours assise sur son lit, lui, il est encore beau. Il remonte sur le lit, tire les couvertes. "Yay, des couvertes, on va pouvoir se coller, au chaud!" que je me dis. Il place son oreiller, puis le mien. Il s'étend à côté de moi. Je le regarde, je sais pas trop comment me placer, tsé. J'me couche, parallèle à lui, en laissant environ 20 centimètres de distance entre lui et moi, même si j'avais envie d'en laisser aucun. Je place mes bras sous l'oreiller, c'est plus confortable comme ça, tsé. Il se place pareil comme moi. Le film commence.

Il est environ minuit et demie, on vient de commencer le film, j'm'endors un peu. Finalement, j'm'endors beaucoup. J'fini par m'endormir tout court. Le film fini, il est à peu près 2 heures du matin. J'me réveille, j'ai son merveilleux sourire sous les yeux. Cute :)
On décide d'écouter un deuxième film, même si je m'endors. Sin City.

En plein milieu du film, après lui avoir fait des beaux yeux pendant 3 semaines, je décide que j'en ai marre d'attendre qu'il se passe quelque chose. Y se passera jamais rien si j'essaie rien, right ?

Nos mains sont encores sous nos oreillers respectifs, mais maintenant, on est collés. En bougeant un peu, je sens sa main à côté de la mienne. Subtilement, lentement, j'approche ma main vers la sienne. Au bout de quinze minutes, j'ai bougé ma main d'environ un centimètre. Quinze minutes plus tard, ma main est dans la sienne.
Bonheur.

Je le regarde.
Il est beau.
Il se retourne et me sourit avec ses grands yeux bleus-gris.
Il est terriiiiblement craquant. :)
J'suis gênée, je détourne le regard et regarde le film.
Il serre un peu ma main.

Je tente quelque chose, je bouge subtilement, comme si j'étais inconfortable. J'me retourne vers lui, il fait la même chose. Mon coeur bat plus vite que court un cougar, plus fort que Chuck Norris. Il place son bras sous mon cou, l'autre autour de moi. Je sens sa respiration près de mon front. Je lève un peu la tête. Moment de pur bonheur. On se regarde dans les yeux, nos nez se collent. Mon coeur bat tellement vite, mais je n'ose pas bouger tout de suite. Il ferme les yeux. Je fais de même. Nos lèvres se frolent, puis se collent. Nos mains se chatouillent, mes pieds frétillent. J'ouvre les yeux, puis les referme. Il me serre contre lui. Nos jambes s'enlacent, nous nous embrassons encore.

Mon Je est enfin devenu un Nous.

À la fin du film, on se lève. Il est quatre heures du matin.

Dans l'auto, je met ma main sur la sienne. Il me sourit, autant avec ses yeux qu'avec ses lèvres. Je l'aurais embrassé si nous n'étions pas sur l'autoroute. :)

Chez moi, mini crise de panique : je me souviens de tous ces garçons que j'ai connu, qui m'ont déjà donné leur numéro, mais que je n'ai jamais rappelé. Je pense à tous ces garçons, à qui j'ai donné mon numéro, et que je n'ai jamais rappelé. Je pense aux relations foireuses, au pas-de-relation. Anxiété. Et si il faisait comme l'autre, et qu'il s'en foutait ? Non, je ne crois pas qu'il soit comme les autres. Et si jamais au bout d'une semaine il changeait d'avis ? Eh bien, j'me dis que j'aurai passé la plus belle semaine de ma vie. Relaxe, respire. La voiture s'arrête. Je le regarde, on s'embrasse encore.

Je t'aime
Il m'aime aussi.

Bonne nuit

-Miel

En réponse à l'article de Miel

Je ne demande pas la lune pourtant, juste le soleil.

-Marii

J'ai pas demandé la lune, ni la tour de pise d'ailleurs.



J'demande pas la lune, juste la possibilité de prendre le transport en commun.
La maudite carte opus, on peut pas mettre plus que 4 titres de transport dessus.
Suis-je la seule banlieusarde restant à proximité d'un train, allant au CEGEP en bus sur la rive-nord et ayant un chum qui reste à montréal mais loin du train ? Suis-je la seule donc, à utiliser l'autobus sur la rive nord, le métro de laval, le métro de montréal et le train de banlieue, et ce, dans le même mois ?
Suis-je vraiment la seule ????
Parce que jusqu'à maintenant, je semble être la seule qui se plaint que l'on ne puisse mettre plus de quatres titres de transport sur la même carte Opus. De plus, si j'achète un titre de métro à tarif réduit à montréal, je ne peux bénificier de mon tarif réduit à laval. C'EST DE LA MERDE.
J'demande pas la lune, j'veux juste aller voir mon chum, putain de merde.

Pendant qu'on y est, est-ce que ce serait trop demandé que, pour une fois, j'aille un BigMac dont le centre de la boulette 1 est centrée avec le centre du pain 1 et 2 qui, ce dernier, serait centré avec la boulette 2, qui elle serait centrée avec le pain 3 ???? J'ai pas demandé la tour de pise, j'veux juste un BigMac, bordel !

Ok, j'ai fini maintenant!

-Miel

mercredi 21 octobre 2009

Hit counter



Expliquer moi quelque chose svp

Hier soir vers minuit, j'ai ajouté un conteur de visite à notre blog. En même pas 24h on est rendu à plus de 50 visites.
Wtf?!!?
J'crois que ya plus de gens qui visitent mon blog que je croyais.À moin que ce soit les même 5 qui sont venu 10 fois chaque.

Petits cachotiers, qui êtes-vous? Savez-vous au moins qui je suis moi en vraie vie?

-Marii

Toi, encore et toujours.

Tu te crois tellement spécial, mais dans le fond t'es comme tous les autres. C'est triste, j'men criss.


-Marii




Vous l'aimez cette phrase la hein? ahha.


- м і е ℓℓ says:
*j'peux tu te voler ta phrase :Tu te crois tellement spéciale mais dans le fond t'es comme tous les autres. C'est triste, j'men criss.
Mariee says:
*Lolll
- м і е ℓℓ says:
*stu une toune ? ca sonne tellement bien

- .fille dont je ne nommerais pas le nom.: Ton nick facebook ma bien interpelée, pcq jme sentais comme ca au moment meme ou je l'ai vu. Jaimerais savoir si c'est une chanson, question que je puisse la chanter à tu tete, ou si cest la dure réalité?
-Mariie: C'est de ma tete lol
-.Fille dont je ne nommerais pas le nom.:Ah tu devrais recorder sa, svp je veux chanter sa à tout tête!


mardi 20 octobre 2009

Open question

heuu. Prenez moi pas pour une conne svp, mais j'ai une question plutôt embarassante à vous demander.

Comment on fait pour faire ouvrir les portes du centre de l'autobus, pour sortir par là?

à l'aide. Je m'assoie toujours en avant a cause de sa. Je veux devenir une fille nouvelle:)

-Anonyme. ( j'ai pas envie de signer mon nom, j'ai trop honte. Si j'suis chanceuse, vous allez croire que c'est Miel qui l'a ecrit. Merde, je auto trahi.)

lundi 19 octobre 2009

Les gens qui me gossent.

J'suis une chialeuse, encore plus ces mois-ci. J'aime ça, chialer. C'est rendu dans ma nature je crois. J'ai longtemps prétendu que je ne faisais pas partie de ce genre de filles, celles qui s'amusent à critiquer leurs amis.

J'en suis une.

Je me permets donc, en cette belle soirée d'automne, de dire tout ce que je n'aime pas. Jevais vous nommer tous les comportements qui m'énervent. Les types de personnalités qui me donnent envie de leur crisser un coup de pied avec des talons hauts dans le visage. J'suis violente à soir. Heeeeboy.



-Les miss know-it-all. Les filles qui pensent tout savoir et qui sont convaincues d'avoir toujours raison. Celles qui vont argumenter avec toi pendant des heures.

-Les gens qui se pensent trop bons. Genre tu te crois tellement spécial, mais dans le fond t'es comme tous les autres. C'est triste, j'men criss.

- Les gens qui choke ma fête, je trouve sa tellement irrespectueux.

-Les gars beaux et qui le savent. J'hai sa, maudit qu'ils me gossent. Genre j'suis beau et inatteignable, jpeux me conduire en marde si je veux.

-Les gens trop sarcastiques. Ceux qui t'insultent en prétendant que c'est des jokes. Ta gueule, merci.

-Les filles qui s'arrangent aucunement. Genre, c'est futile j'en suis consciente, mais come on. Ça va pas te tuer de faire un peu attention à ton apparence.

-Les gens qui se pensent cultivés parce qu'ils connaissent plus de groupe ou plus les livres que toi. C'est con, y'a pas juste un genre de livre ou de musique. Tout le monde s'y connait à sa façon.

-Les gens qui insultent les sciences humaines et qui disent que c'est tellement facile. J'connais pratiquement personne en sciences humaines qui est de cet avis là, y'a peut-être une raison pour sa. Viens faire des sciences humaines pendant 2 ans, on s'en reparlera après.

-Les gens qui se ventent d'aller clubber. C'est idiot. Tu deviens pas une meilleur personne parce que t'es allé aux foufs jeudi passé. Pas besoin de raconter ça à tout le monde, tout le monde s'en fou.

-Les gens plates. Les gens avec qui je dois forcer la conversation sinon on arrive pas à se parler.

-Les gens qui font des promesses en l'air. Les gens qui te disent qu'ils veulent te voir ou qu'ils s'ennuient de toi mais qui ne t'appellent jamais. J'déteste ça.

-Les gens avec qui j'ai l'impression de faire tous les efforts. Les gens qui vont attendre que tu viennes les voir.

-Les gars trop genés qui n'arrivent pas à faire les premiers pas. Ceux qui laissent les filles tout faire. Apprend à oser.

-Les gars pas attentionnés. Par exemple, les gars qui ouvrent pas la porte pour toi, les gars qui vont jamais rien payer à leur blonde quand ils sont en couple. Un minimum ne fait de mal à personne.

-Les filles qui se vantent de toujours se faire cruiser mais qui dans le fond sont aussi ordinaire que toute les autres.

-Les gens à qui tous les malheurs du monde arrivent.

-Les gens qui me donnent des ordres ou qui critiquent ce que j'ai fait. Ça m'enrage!

-Les gens qui prennent même pas la peine d'essayer de te connaitre avant de te détester. Les gens qui me détestent pour aucune raison.

-Les gens qui font semblant de pas me voir dans les corridors juste parce qu'on a perdu contact. Tu peux me faire un ptit sourire ou un allo quand même, ça va pas te tuer.

-Les gens qui ne semblent pas me reconnaitre ou se souvenir de moi.

-Les gens qui me disent que c'est mal boire des boissons energisantes.



J'MEXCUSE, J'VOUS AIME QUAND MÊME, MÊME SI VOUS FAITES PARTIE DE CES CATÉGORIES LA:)...

Love love me.

-Marii
Ps: J'ai vraiment pas envie de corriger les fautes:)

Pps: Si tu fais partis d'aucune de ses catégories, mari moi.

le bonheur

Mariee dit (21:47) :
es-tu heureuse?

- м і е ℓℓ dit (21:47) :
j'crois bien que oui

Mariee dit (21:47) :
mauvaise reponse

- м і е ℓℓ dit (21:47) :
ça dépend de ce qu'est le bonheur en fait

Mariee dit (21:48) :
t sencer dire: OUII

- м і е ℓℓ dit (21:48) :
j'crois que oui j'suis heureuse
mais que des fois jmen rends pas compte

Mariee dit (21:48) :
Ouin
on se rend plus compte des malheurs

- м і е ℓℓ dit (21:48) :
exactement
toi , t'es heureuse ?

Mariee dit (21:48) :
Oui :)

Marii, tu me fais réaliser combien j'suis heureuse.
je t'aime <3


-- Miel

dimanche 18 octobre 2009

Égocentricité

Bon, j'vous avait fait un super article, mais mon ordinateur à la con a décidé qu'il était temps de redémarrer pour installer une update bidon, alors j'ai tout perdu.

En gros, j'me trouve très égocentrique de faire un blog sur moi-même, sur mes (in)expériences, mes pensées et l'être très imparfait que je suis. Qu'est-ce que vous voulez, dans la vie on parle des choses que l'on connait, et je crois que l'affaire ( la chose ? le truc ? ) que je connais le plus au monde doit être moi-même...
PEU importe.
En lisant le blog de Jason Bajada, j'ai eu une envie soudaine de partager avec vous mes "tops" trucs ( chose ? affaire ? Coudonc je manque de vocabulaire aujourd'hui !) jusqu'à maintenant. Encore une fois, ce sont des goûts personnels, les miens, donc c'est pas à prendre à l'orteil du mot (bahaha j'me trouvais drôle :D ). Bon et puis j'ai pris mon idéeici ... Voilà !

Top 5 des drinks :)
1. Bubble Mokacinno
2. Pina Colada (haa ben oui un drink de fille !)
3. Pornstar (et un autre... celui la y'est bleu :D )
4. Le punch aux fruits fait en cannes de concentré.. maudit que c'est bon !
5. Milkshake au chocolat :)

Top 5 des shows récents (ok on va se laisser environ un an)
1. Jason Bajada en spectacle à Lionel-Groulx. L'ambiance était tout simplement magique...
2. Radiohead au parc Jean-Drapeau (Ok ça fait plus qu’un an, mais c’était magistral! )
3.Streetlight Manifesto, au Festival d’été de Québec, avec Reel Big Fish. Tout simplement mongole :)
4. Streetlight Manifesto, n’importe quand, n’ importe où. J’dois les avoir vus 5 ou 6 fois…
5. No Doubt, au centre bell, avec Paramore et Bedouin Soundclash. The sounds étaient de la tournée aussi, mais pas au Canada :(

Top 5 de la bouffe sucré
1. Les brownies
2. Le chocolat
3. La crème glacée Xocopoli (Chocolat et piment forts, c'est merveilleux!)
4. Bonbons barbe de dragon dans le quartier chinois... C’est tellement bon !
5. Le gateau de fête de mon petit frère

5 trucs utiles que l’on retrouve dans ma sacoche

1. Un lighter. Toujours utile, surtout quand on est célibataire. (sauf si on ne veut pas rencontrer de fumeurs, mais ces fumeurs là, ils ont toujours des amis non-fumeurs de toute façon ;) )

2. Échecs amoureux et autres niaiseries, de Matthieu Simard. Tout simplement délicieux!

3. Du rouge à lèvres. Rouge éclatant, un peu foncé. Parfait pour se faire remarquer.

4. du Mascara. Pour aller avec le rouge à lèvres !

5. Des plasters ! Aussi utile que le lighter, sauf si vous ne voulez pas rencontrer de gars casse-cou, ou gaffeux. ;)

Top 5 de films

1. La vie est belle

2. C.R.A.Z.Y.

3. Donnie Darko

4. C’est pas moi, je le jure !

5. Inglorious Basterds


Top 5 des albums (pas de cette année, ni de tous les temps, juste... assez récents mais certains sont sortis il y a plus d'un an)

1.Loveshit, Jason Bajada

2.The Con, Tegan & Sara

3.Lead Sails, Paper Anchor, Atreyu

4.Labyrinthes, Malajube

5.In Rainbows, Radiohead


Top 5 chansons

1.Born on the FM waves of the heart, Against Me! & Tegan Quin

2.Cut, Watch, Leave, Jason Bajada

3.When Two Are One, Atreyu

4.Whistle for the Choir, The Fratellis

5.I'll Follow You Into the Dark, Death Cab for Cutie

( Grrrr, ça m'énerve que youtube enlève les vidéos officiels ! mais bon, vous pouvez tout de même écouter les chansons.)


Miel



PS : la, j'viens de rusher qu'el C****** pour éditer mon article, mais putain, y'a rien qui fonctionne, FAK FAITES AVEC OK !!! merci :)

Ce soir.

Ce soir je suis heureuse. C'est rare que je blogue à propos de ma bonne humeur j'en conviens. Ce soir j'en avais envie.

Ce soir j'ai l'impression que la majorité des choses qui se passe dans ma vie sont géniale, et que mes amis le sont encore plus. Je me dit que je n'ai pas besoin de m'en faire pour les petites conneries qui ont aucune importance. On fini toujours par les oubliées et à passer par dessus de toute façon. A chaque fois que quelque chose de triste ou de plate m'arrive, j'essaye dans dégager les cotés positifs. Croyez-moi chers lecteurs, il y en a toujours. Tout arrive pour une raison. Ce soir je suis donc heureuse, et j'espère que vous l'êtes aussi.


Don't worry be happy.

Je vous aimes.

-Marii

vendredi 16 octobre 2009

J'en ai marre

Des fois, j'en ai marre de faire comme si tout allait bien.
De dire "oui, toi?" sans réfléchir, quand quelqu'un me demande si je vais bien.
De ne raconter que le positif quand on me demande "quoi de 9 ?"
J'en ai marre.

Des fois, ça va pas bien pentoute.
Je rush à l'école, mon chum déménage loin, j'ai pas de job, pas d'auto, mais de toute façon j'ai pas de permis de conduire non plus.
J'en ai aussi marre que mes amis me taquinent la dessus.
J'en ai aussi marre d'être trop orgueilleuse pour me laisser aider par ceux-ci.

J'en ai marre d'avoir peur de des trucs cons, genre les bouches d'égout, ou ben du go kart.
J'en ai marre d'être à l'école, j'ai l'impression d'aller nulle part.
J'ai l'impression de voir ma vie passer sous mes yeux, mais de ne pas la vivre.

J'ai envie de m'en aller...
En France, tiens.
Ou bien faire Katimavik..

Le truc, c'est que j'ai pas le gout de retarder mes études-qui-semblent-me-mener-nulle-part.
J'ai pas non plus envie de laisser tomber mon amoureux, ni mes meilleurs amis.
Oui, ceux qui me taquinent sur les choses avec lesquelles je n'aime pas qu'on me taquine.

Des fois, j'ai envie de pleurer, sans vraiment avoir de raison..
Ou peut-être bien parce que j'ai trop de raisons et je ne sais plus laquelle choisir.
J'ai envie de pleurer ma vie.

Quelqu'un a une pilule miracle pour le mal de vivre qui m'atteint ?

mardi 13 octobre 2009

Je.

J'ai hâte d'avoir hâte.
J'apprend à apprendre.
J'ai aimé être aimée.
Je rêve de rêve.
Je veux être voulu.
Je critique ceux qui critique.
Je chiale sur les chialeur.
J'espère esperer.
J'suis genée d'être genée.
J'ai peur d'avoir peur.
J'ai le courage d'avoir du courage.
J'suis heureuse d'etre heureuse.

J'suis triste d'être triste.


J'suis Marie-Pier, mais je n'ai pas envie de marier Pierre.


-Marii

dimanche 11 octobre 2009

Marii.

Qui suis-je? Qu'est-ce que je vaux, comparer aux autres. Quest-ce que j'ai fait pour mériter d'être detestée. J'ai longtemps été la pauvre petite québécoise qui ne comprenait rien de ce que les autres lui disaient. J'étais cette pauvre petite française parmi les anglais. La ptite grassouillette qui n'avais pas beaucoup d'amis pour des milliers de raisons pires les unes que les autres. Cette fille qui répondait: «Just a little bit», quand on lui demandait si elle parlait anglais. J'ai longtemps été cette fille de qui on riait dans l'autobus, la fille moins belle que les autres. J'ai été cette fille à qui on a dit: «Ta soeur est rendu au secondaire maintenant, c'est triste pour toi, il y a pu personne pour te défendre dorénavant contre nous. J'ai été la petite soeur qui regardait sa grande soeur se battre pour la défendre. J'ai été la fille qu'on a laissé tomber pour des gens plus cool, pour des gens plus amusant. Cette fille qui portait son manteau d'hiver à l'intérieur, certainement pour cacher ses défauts. J'ai été cette fille qui ce faisait traiter de grosse par les uns, et de laide par les autres. Cette fille qui n'avais pas beaucoup d'amis et qui croyait qu'elle n'en méritait pas non plus. Cette fille triste, avec aucune confiance en elle. Celle qui pleurait de l'intérieur.

Je me souviens encore de la première fois qu'un garçon ma dit que j'étais belle.
J'avais 13 ans, ou peut-être 12.

J'étais avec ma soeur et ma cousine ce jour la. On avait comme plan de rencontrer des gars au parcs, des gars qui trouvaient ma soeur et ma cousine de leur goût. Il faisait beau, je m'en souviens. Ma soeur m'avais maquiller un peu et elle m'avais aussi aplati les cheveux. J'étais moins laide que d'habitude, quelque chose d'exceptionnelle à cet âge la. On est donc aller au parc, en portant chacune notre bas de pyjama. On se croyait cool, et un peu rebelle vu que nos parents nous l'avaient interdit. En arrivant au parc, les gars étaient à une table à picnic, on s'est donc dépêchées de les rejoindre. J'étais assis à coté d'un gars. Le gars. Jacob son nom, ça me reviens. Prononcer en anglais en plus, parce qu'il était anglophone. Mais il était beau. Beau pour un gars de 12 ans. J'irais peut-être même jusqu'à dire le plus beau du groupe. Il avait des cheveux bruns aux épaules, des grands yeux bleus et des lèvres qu'on a envie d'embrasser. Je l'ai trouver craquant, et il donnait l'impression d'être gêné lui aussi. Je n'ai pas pu lui résister. Assise près de lui, je l'ai regarder longtemps, plongeant mes yeux bruns dans ces grands yeux bleus. Pendant 5 secondes, 5 secondes qui m'ont paru comme 1000, un gars m'avait regardé moi. Pas ma soeur, pas ma cousine, moi. Marii, la moins belles des 3, la moins mince, la moins tout. J'imagine qu'il ne m'a pas perçu de cette façon car il a fait disparaître sa main sous la table de picnic, pour la faire rejoindre la mienne. Personne ne l'avais vu agir. Pourtant moi j'avais tout vu. J'avais même senti pour la première fois de ma vie une main de garçon sur la mienne. Je me souviens qu'il avait les mains chaudes, presque aussi chaudes que les mains moites de la jeune fille stressée que j'étais. Il s'est penché et ma murmuré à l'oreille: «You're pretty». Tout simplement. J'ai rapidement regarder ma soeur, espérant qu'elle ne me regardait pas à ce moment la. Je savais qu'elle aurait rit de moi, sans motif valable. Elle parlait avec un gars elle aussi, elle n'avais rien vu. J'étais comblée.

Et puis il est partit. Avec tout ses amis. Il avait mieux à faire, j'imagine. Il m'a dit aurevoir ou peut-être adieu. Je l'ai jamais revu, il à déménager cet été la je crois. Ah non, c'est moi qui à quité la ville.

6 ans plus tard, quand je repense à tout ça je fini par comprendre bien des choses. Je réalise qu'aujourd'hui, j'amais plus personne n'arrivera à me faire detester mon propre corps ou à me faire sentir inférieur. Je souhaite à personne une enfance où l'on pleure plus que l'on ne rit. Je souhaite à aucune fille d'avoir besoin d'un garçon pour se sentir belle. Mon enfance ne fût pas des plus facile, mais au moins, j'ai reussi à m'en sortir et à retrouver le peu de confiance en moi que n'ai jamais eus. Tout va mieux ajourd'hui, heureusement.

-Marii

mardi 29 septembre 2009

hihi

Ma vie prendra jamais son envol
jvais finir vieille fille
ou vieille folle
la risée de la ville.


Sa rime en crime hein;)

-Marii

lundi 28 septembre 2009

Défouloir, partie 6 : l'abime

Depuis cette fois la, je ne l'ai revu qu'une fois. On ne s'est même pas regardés.
Toutes mes amies ont cessé de lui parler, ou presque.
Je parle encore à son grand frère, avec qui j'avais une grande complicité.

Depuis cette fois là, j'y pense de temps en temps.
Je ne pourrai jamais effacer cela de ma mémoire, c'est un évènement trop marquant dans ma vie.
Cependant, j'ai de la misère à ne pas y penser, car je ne sais pas exactement ce qui s'est passé.

Se sont-ils seulement embrassé ?
Ont-ils passé la nuit ensemble ?
Je n'ai qu'entendu des rumeurs.

"Ils n'ont rien fait ensemble, ne t'inquiète pas"
Lui : " J'ai couché avec elle"
Elle : "Ben.. y s'est pas passé grand chose..."

Déjà, ils m'ont joué dans le dos. En plus, les deux ont une version différente de l'évènement.
Je n'ai jamais su qui croire, entre mes amies, elle, ou lui. À certains moments, j'ai cru le pire, à d'autres l'inverse.

J'ai pardonné à mon amie, j'ai beaucoup trop de plaisir avec elle pour cesser de la fréquenter.
Il y a toujours un froid quand le sujet de nos conversations porte à propos de la fidélité, donc on l'évite. On est tous au courant, donc c'est pas trop difficile... Sauf que depuis un moment, je n'arrête pas d'y penser. J'ai toujours été une fille qui fait facilement confiance aux gens. Je suis du type " Je te fais confiance, jusqu'à temps que tu me prouves que je ne devrais pas".
Je me suis donc heurté plusieurs fois dans ma vie à cause de cela... Celle la, c'était vraiment la pire. Mon chum et une de mes meilleures amies. C'est vraiment difficile à avaler... Comme j'y pense de plus en plus souvent, j'ai pensé en finir une fois pour toutes. Aller parler à mon amie, lui demander la vérité. En même temps, le petit froid s'en irait peut-être... Sinon, j'ai pensé aller le revoir lui. Le confronter, lui faire réaliser oh combien ça fait mal, même après 3 ans et demie.
J'ai mal. Je veux comprendre, je veux savoir ce qui s'est passé.

En même temps, j'en ai parlé avec ma meilleure amie, et elle dit que ce serait une bonne idée d'aller le voir lui. Il a probablement maturé en même temps que d'avoir vieilli. Il comprendrait mieux aujourd'hui ce que ça fait.

Je vais donc le faire, et vous tenir au courant des développements.

Défouloir, partie 5 : L'accrochage.

Je marche, pour me rendre chez un ami.
C'est le lendemain de la fête de mon père, et la sienne en même temps.

Je passe près de chez lui.
Je n'ai clairement pas envie de le voir, je ne lui ai pas reparlé depuis que je lui ai dit ce que je pensais.

Une voiture verte ralenti à côté de moi.
La fenêtre se baisse.

Lui : Allo !
Moi : Allo...

Je continue de marcher, il est obligé de rouler à deux km/h pour me suivre.
Je regarde droit devant. Je ne veux pas le voir.
Il pleut un peu.

Lui : Ça va ?
(pas de réponse)

Lui : Hey, c'était ma fête hier !
Moi : Bonne fête.
Lui : T'aurais pu m'appeler!
Moi : Non.
...
Lui : Bon, je vois que t'es encore fachée... Tu me feras signe quand tu ne le seras plus
Moi : Non. Bye.

Je me mets à marcher plus vite.
Il tourne dans une autre rue.
C'est officiellement la dernière fois que je lui ai parlé.

Défouloir, partie 4 : le sevrage

J'étais bien avec Mathieu. Je ne pensais plus à lui.
Puis, il est revenu dans le décor, encore. Il m'a fait le même coup.
Je t'aime encoooooreeeeee !!!
Moi, j'en avais assez. Quand il est venu me parler, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai tout dit.

J'en ai assez que tu me manipules.
J'en ai assez que tu prennes pour acquis que je serai toujours là, même si tu me traites comme de la merde.
J'en ai assez que tu me joues dans le dos.
J'veux plus te parler, c'est fini, complètement fini.

En même temps, Mathieu comprenait ma peine et me soutenais. Il en a fait, des choses pour moi ce jeune homme et je lui en suis reconnaissante.

Plusieurs mois ont passé. C'était la joie dans ma vie, peu à peu, les aspects de ma vie qui étaient merdiques devenaient agréables.

dimanche 27 septembre 2009

Défouloir, partie 3 : l'oeil de l'ouragan/la tempête

Donc, il m'avait laissée.
On ne s'était pas parlés pendant un moment, mais je savais qu'il était revenu dans le décor.
Entre temps, j'avais débuté ma quatrième année de secondaire.
Pour ce qui est de la chronologie des évènements, je ne m'en souviens qu'aproximativement, mais je vais tenter de vous raconter l'histoire le plus vraisemblablement possible.

J'avais donc réussi à prendre mes distances avec lui. De temps en temps, il m'appelait. Il voulait toujours me voir, il n'avait clairement pas décroché.

Je voyais aussi mon amie, de temps en temps. Un jour, au mois d'aout, elle m'avait demandé si jamais un gars me trompait, si je voulais le savoir. J'ai répondu oui au début, puis en y repensant, je lui ai dit que non. Je ne me doutais de rien.

Un jour, je l'ai revu. Il m'a embrassé et m'a dit qu'il m'aimait toujours.
Naïve mais pas trop, je lui ai dit que je l'aimais aussi encore, mais que l'on ne pouvait pas recommencer à se voir comme avant.
Il m'a dit qu'on pouvait garder ça secret...
Quand j'y repense, j'ai été vraiment naïve la dessus, c'était clair qu'il me disait ça parce qu'il voulait continuer d'avoir les "avantages" d'avoir une copine, sans en avoir une.
Je crois.
Peut-être pas non plus.
Je ne le saurai jamais...

Donc on se revoyait, de temps en temps. C'était vraiment malsain comme relation.

Un jour, au mois de septembre, moi et lui sommes allés nous promener en auto.
Il m'a emmenée un peu loin, je ne sais pas trop ce qu'il voulait exactement. Ça n'a pas pris beaucoup de temps avant que je le sache, en fait. Il a tenté de m'embrasser, mais je trouvais louche sa façon d'agir. Je lui ai dit que je le trouvais étrange depuis l'été. Je voulais savoir ce qui s'était passé... dans le fond, je m'en doutais un peu, rendu la.

Puis, il me l'a avoué.
J'ai couché avec elle.
Voilà, c'est dit.
Le coeur qui fend.
Quand ?
Le cerveau qui ne comprend plus rien.
Comment ?
La jalousie, l'incompréhension.
Pourquoi ?
On se sent trahi. Avec mon amie en plus !
J'avais de la haine. De la rage.
En même temps, je me demandais comment ça je ne m'en était pas aperçue avant...

À l'école, le lendemain, j'ai crié. J'ai crié à mon amie comment je me sentais. J'ai sorti ma rage sur elle. Je ne comprenais pas comment elle avait pu me faire ça. Je ne l'ai pas laissée s'expliquer, j'étais beaucoup trop enragée. Je ne lui ai pas parlé pendant un moment.

Puis, il est parti à Calgary. Ça, je m'en souviens.
Comme il était loin, je pouvais le chasser de mes pensées et rien ne me ferait penser à lui. À l'Halloween, j'avais même réussi à me faire un nouveau chum. Je pensais avoir passé par dessus tout ça et je croyais que j'étais prête à débuter une nouvelle relation.
Mon nouveau chum et moi avons donc passé de novembre à février ensemble en paix. Puis, il est revenu dans le décor. Il m'a appelé et m'a dit qu'il s'ennuyait terriblement de moi. Il m'a dit qu'il n'était pas capable de vivre si loin de moi, qu'il avait besoin de moi.
Attendrie par ses mots, je me suis laissée emportée. C'est vrai que je m'ennuyait de lui, mais c'était normal, j'avais passé 2 ans et demie avec lui...
Dans ma petite tête, je me disais que ce ne l'était pas, que si je m'ennuyait tant, c'est que forcément je devais l'aimer. Il m'a annoncé qu'il reviendrait au mois de février.
J'ai donc laissé mon amoureux.
Je le regrette, oui. J'ai déjà affirmé ne pas le regretter, mais réellement, je l'ai regretté. C'était une personne spéciale. On en trouve rarement, des gens comme lui. Heureusement, il est resté mon ami.
Ensuite, j'ai réalisé ce qui s'était passé.
Il m'avait manipulée. Il revenait ici et avait peur de se retrouver seul. Tandis que moi, je pouvais vivre sans lui. Je l'avais réalisé pendant qu'il était parti.

Comme on le dit si souvent, il faut prendre une certaine distance d'un phénomène pour l'analyser avec un oeil plus critique.

C'était la distance dont j'avais besoin.
Avant qu'il revienne, j'ai rencontré quelqu'un d'autre de bien spécial, Mathieu. J'ai fait un bout de chemin avec lui, et je ne regrette rien. Mathieu, c'est quelqu'un qui tient à ses convictions. C'est quelqu'un qui exprime ses opinions sans avoir peur que les gens le jugent, et je l'admire pour cela. Je l'admire pour bien d'autres choses aussi, je sais qu'il deviendra un grand homme(même si pour moi et pour plusieurs, il l'est déjà). J'ai donc commencé à sortir avec Mathieu au mois de mars...

Défouloir, partie 2 : The fall

Pendant le mois suivant la St-Jean, on se voyait plus ou moins.
Ça adonnait pas, pis c'était rendu désagréable notre relation, alors j'aimais mieux voir mes amis, le plus souvent possible sans lui (parce que veux veux pas, au bout de 2 ans et demie, t'as pas mal les mêmes amis que ton chum).
Des fois je l'appelais, il était avec elle. Ça me dérangeait pas vraiment, j'ai jamais été une fille jalouse, pis c'était une de ses amies, une des miennes aussi. J'étais très proche d'elle.

Le 18 juillet (ben oui, j'men souviens encore même si j'avais 15 ans..), je suis allée chez lui.
On a fait l'amour. En fait, je sais pas si on peut dire qu'on a fait l'amour, parce que c'était juste rendu une habitude, et qu'il n'y avait même plus d'amour. Pis en plus, on a jamais terminé.
J'étais fatiguée, rackée, exténuée. Je ne faisait donc pas grand chose... Il me demande "veux tu aller sur le dessus?" Je lui dis que ça me tente plus ou moins. Il me dit : "Ben la! t'es donc ben poche!" Là-dessus, j'ai over-reacté. Je lui ai dit : "ben la, si t'es pas content trouve autre chose ! "
(En fait, en y repensant, je sais pas vrm ce que j'aurais pu répondre d'autre). On s'est retourné chacun de notre bord, dos à dos.
Il s'est levé.
Il m'a dit de m'habiller.
Je l'ai regardé, il regardait ailleurs.
J'ai vu dans son visage que la chicane ne serait pas comme d'habitude.
J'ai commencé à m'habiller, on dirait que j'avais même eu honte de m'être dénudée devant lui.
Il a pris un sac et a commencé à ramasser toutes mes affaires, dans toute la maison.
Pendant une demie heure, j'étais assise sur son lit et je pleurais, pendant qu'il ramassait tout ce qui aurait pu m'appartenir dans un passé plus ou moins lointain.
Sans aucun mot, nous sommes sortis et embarqués dans son auto après qu'il m'ait donné le sac plein.
Arrivés chez moi, il a à peine ralenti, j'ai ouvert la porte. J'ai été catapultée hors de l'auto.
Il ne s'était même pas arrêté.
Sans aucun mot, il m'avait signifié que c'était terminé.
J'en avait assez moi aussi, mais je ne m'en était pas rendue compte.
J'ai pleuré.
J'ai pleuré.
Du haut de mes quinze ans, j'ai vécu ma première vraie peine d'amour.
J'ai tellement pleuré que j'avais des cernes bleues sous les yeux.
Ma mère pensait qu'il m'avait battue.

J'ai appelé la fille qui, à cette époque, était ma meilleure amie, et la sienne aussi.
Ça aussi, c'était malsain. Avoir la même meilleure amie, j'veux dire...

J'ai vécu ma peine d'amour comme j'ai cru bon de le faire.
J'ai pleuré pendant deux semaines, ensuite j'ai commencé à revoir des gens.
Je ne me souviens plus comment, Il est revenu dans le décor.
Il était supposé de déménager à Calgary, mais je ne me souviens plus pourquoi, il était revenu. Ou n'était simplement pas parti?

vendredi 25 septembre 2009

Défouloir, partie 1 : Le commencement

J'ai vécu beaucoup de choses pendant mon adolescence. Pendant mon enfance aussi, mais on y reviendra.

J'ai vécu des choses qui me hantent encore aujourd'hui. Rien de grave, ne vous inquiétez pas, rien du genre abus ou quoi que ce soit.

En fait on pourrait qualifier ce qui s'est passé d'abus.. mais plus un abus de confiance, abus... de ma limite.

Tout a commencé en secondaire un.
J'étais un peu tomboy, mais j'essayais tant bien que mal d'être belle.
Au moins, j'avais un beau sourire et les cheveux longs.
Pendant mes deux dernières années du primaire, j'avais commencé à fréquenter des garçons. Avoir des chums... Rien de sérieux, mais rien d'heureux non plus. Je rêvais du prince charmant qui m'attraperais lorsque je tomberais, qui prendrait ma main et avec qui j'irais regarder le coucher du soleil.

J'vais faire ça vite, mais en gros, j'ai rencontré un garçon. C'était le voisin du voisin de mon amie...
On avait passé la fin de semaine ensemble. Il était beau, avec ses yeux bleus et ses longs cheveux en bataille... (Oui, déjà, j'étais aux prises avec mon stéréotype de gars avec des putains de yeux bleus)
Peu de temps après, on a commencé à sortir ensemble. C'était sérieux notre truc...
J'pensais pas me caser aussi vite. Je pensait pas que ça durerait aussi longtemps.

J'ai mis du temps dans cette relation, et des sacrifices. Y'a des gens à qui je parle plus à cause de ce gars là...

On est sortis ensemble 2 ans et 9 mois. Mais c'est vague, parce que même après s'être séparés, on se voyait toujours. C'était malsain.

Je l'ai vécu de manière très naïve. J'me souviens plus de tout en ordre chronologique non plus...
J'étais en secondaire 3. On avait une relation peu satisfaisante. On était attachés l'un à l'autre, c'est sur, on avait vécu tellement de choses ensemble ! Sauf qu'il n'y avait plus d'amour. On se faisait chier, presque volontairement parfois. On avait des grosses chicanes, celles qui vous font tellement pleurer que vous devenez comme un désert en dedans, complètement perdu. On finissait toujours par passer par dessus, mais quand j'y repense, c'était un gros signe que ça n'allait pas, et un gros manque de communication aussi.
L'été est arrivé. C'était les partys, la St-jean, le début des vacances, les dernières vraies vacances, parce que l'été d'après, tout le monde se trouverait un emploi.
Ma meilleure amie faisait un party pour la St-jean. Sa soeur aussi. J'étais amie avec les deux et lui aussi. Pour pas faire de chicane, les deux soeurs nous avaient invités les deux soirs. Mais moi aussi, pour pas faire de chicane, ben j'avais séparé ma st-jean en deux. Un soir j'irais avec eux, l'autre soir, j'irais avec d'autres amis.

On avait donc monté notre tente dans la cour, acheté de la bière cheap parce qu'on avait pas 18 ans ni d'emploi. C'était vendredi.
Comme tout bon jeune de st-eustache, on est allé veiller dans le vieux St-eu. Ensuite on s'est rendus chez ma meilleure amie. On a continué le party là, puis on est allé se coucher. Pendant la nuit, il s'est mis à me crier après. Je l'ai envoyé chier, il me criait après pour rien. Il s'est recouché. Le lendemain je lui demande ce qui lui a pris, il m'a dit qu'il ne se souvenait pas de m'avoir crié après. Il était probablement somnambule...
Samedi arrive.
En bon jeune de St-eustache, on est encore allés veiller dans le vieux St-Eustache.
J'étais avec mes autres amis, et lui, avec la soeur de ma meilleure amie. Même si je n'allais pas chez elle, lui, il y allait quand même.
Cette soirée la, je l'ai passé avec deux garçons et une fille. C'était des bons amis à moi, et on s'est bien amusés.
Sauf que mon chum était jaloux. On avait déjà eu une discussion à ce propos, et il était sur que j'allais coucher avec Simon, un des deux garçons (qui est gay, soit dit en passant... il n'avait donc aucune raison d'être jaloux..).

La suite, je ne l'ai comprise que par après. Je vais vous raconter l'ordre chronologique de mon cheminement vers le savoir, vers la reconstitution de la soirée...

lundi 21 septembre 2009

Il m'étonne.

On croit connaitre les gens. On leur pose facilement une étiquette et on ne leur enlève que quand elle dépasse de leurs chandails. On décide d'aimer certaines personnes et d'en détester des milliers d'autres. On se fit trop souvent à la premiere impression, celle qui ne devrais jamais compter.

J'avais jugé mon père trop vite. Ou trop lentement peut-être. Je le rangait dans la catégorie des petits monsieurs serieux, un peu vieu-jeu. La catégorie des petits monsieurs qui se croient drôle mais qui dans le fond ne font rire personne. J'lui avais collé une étiquette de papa pas cool et ce, dès ma naissance.

C'est tout récemment que j'ai compris. J'ai compris que j'avais tord. J'ai compris que l'image que ce donnait mon père était comme celle du Père-Noël quand on était jeune. De la bullshit totale qu'on s'amuse à entretenir. J'ai vu mon père pour la première fois comme il est vraiment. De la façon que ses amis doivent le voir.

C'étais dans une épicerie. C'est donc à coté de cotelletes de porc, de fromage en grains et de pogos que j'ai compris mon père pour la première fois. J'étais à l'épicerie ce soir là car il ne restait plus de céréale dans l'armoire à la maison. Je fais malheureusement partit de ces rares personnes qui ne peuvent manger autre chose que des céréales le matin. Je me colle une étiquette, je le sais. Mon petit frère lui, comme tous les garçons de son âge, s'amuse à manger toute la nourriture qui peut exister. Mes céréales deviennent donc le met de prédilection de mon frère adoré. Au bout de 2 jours dans ma famille, la boîte se vide. Conscient de cette triste injustice, mon père décida ce soir là de m'ammener à l'épicerie pour que je m'achète une boîte de Froot Loops juste à moi. Arrivés à destination, un épicerie quelconque de ma petite ville, je me pris un panier. Un panier juste pour une boîte de céréale, me direz-vous. Pourquoi pas vous réponderai-je. C'est à ce moment completement innaproprié que j'ai decidé de courir. Avec mon panier et ma boîte de Froot Loops. Je faisais la course à cette vieille madame à coté de moi, sans qu'elle ne soit au courant de rien. Je suis immature et j'aime sa. C'est alors où sa l'arriva. Cette chose que je croyais impossible. Mon petit papa ma regardé de loin et à commencer à rire. Il ma rattrappé en quelques secondes et ma tapoter l'épaule. Je me suis arrêter net pour me retourner vers lui. C'est à ce moment que mon père a sauté dans les airs. Il a du sauter très haut car il est attéri directement dans mon panier d'épicerie. Il ma regardé avec ces grands yeux bruns et ma crier: «Aller Marii, dépeche toi d'avancer, si tu veux pas que la police nous pogne!» Je l'ai regarder avec des yeux completement en état de choc, des yeux encore plus grands que les siens. J'ai l'ai donc poussé, lui, les froot loops et le maudit panier. Pendant un gros 5 secondes et demi. Il debarqua rapidement en riant dans sa moustache. Il s'était trouvé bien drôle.

C'est à ce moment que j'ai compris, compris que bientot j'allais avoir un ami de plus.

Je t'aime papa.

-Marii

Un an et 20 jours (dsl Marii j'tai volé ton titre XD)

Un an et 20 jours.
Ok c'est Marii qui a compté, moi j'ai juste volé son titre.

V'la un an et 20 jours, j'avais un cours au 4ème étage Ducharme. Le dernier local au fond du couloir.
C'était un cours d'histoire, le jeudi de 3:15 à 6:00.
J'étais anxieuse.
Ça avait beau être jeudi, j'étais toujours pas habituée, tsé, ça faisait juste 4 jours que j'allais au cégep.
J'étais anxieuse.
J'me demandait si la prof allait réellement finir le cours à 6 heures, parce que j'devais prendre le bus à 5:55. Y'avait pas encore d'express dans ce temps là...
J'étais anxieuse.
J'connaissait personne dans ce cours là. J'me suis donc assise à un endroit stratégique, pis j'étais arrivé d'avance.
J'étais anxieuse.
J'm'étais prise d'avance, pour pas arriver au cours pis que toutes les places soient prises. J'voulais être dans le fond, pas trop me faire remarquer.
J'étais anxieuse, j'savait pas trop à quoi m'attendre. J'm'étais dit que de cette façon là, j'aurais pas à choisir qui s'assoierait à côté de moi.
J'étais anxieuse.
Environ 10 personnes étaient entrées dans la classe déjà. Une poupoune. 2 poupounes. Un gars qui trippait sur le rockabilly. Une autre poupoune. Un autre gars un peu bizarre, qui marche croche. Une fille à papa avec son laptop. Je jugeais tout le monde, et je pensait que tout le monde me jugeait.
J'étais anxieuse. Personne s'était assis à côté de moi, on dirait que tout le monde avait déjà leurs amis dans le cours.
Puis, Marii est entrée. Elle avait l'air un peu anxieuse elle aussi, mais moins que moi. Elle avait un chandail violet je crois, genre avec un motif fleuri dedans. Pis un sac (au début j'pensais que c'était une sacoche, tu m'as bien eue Marii!) violet aussi. Moi, j'avais un foulard violet. On est pareilles ! J'ai tout de suite su que j'voulais qu'elle s'assoie à côté de moi. Elle avait l'air fine, pis pas trop dérangée mentalement, pas comme le reste de la classe, que je continuais de juger.
Elle m'a dit : "J'peux m'assoir ici ?!" avec un beau sourire. Aahh... Si j'étais lesbienne, j'serais tombée en amour avec elle ce jour là. Radieuse Marii, la plus souriante du Collège. :)
On a brièvement parlé. On jugeait le reste de la classe ensemble, à partir de maintenant. Partners. Comme la fusion, comme le big bang, une amitié est née. Comme une fleur s'ouvre. Tout naturellement, tsé.
Puis, y'a Maxime qui est rentré dans la classe. J'aimerais bien vous dire que Maxime est un nom fictif utilisé ici pour cacher l'identité du dit garçon, mais non, c'est son vrai nom. De toute façon, à la quantité de Maximes qu'il y a au Québec, vous risquez pas d'le retrouver, hein ?
Y'était bizarre. Y'avait un nez en forme de pénis. Y'avait des droles de piercings, pis des cheveux frisés longs. Y parlait beaucoup, aussi. Y faisait des jokes, mais y'était pas drole. Marii pis moi, on riait un peu de lui. Juste un peu...
Des fois, la prof nous voyait rire. En bonne dame drole, elle nous demandait ce qui nous faisait rire. Marii et moi, regard de conivence. Silence.
Oups, on va être plus subtile la prochaine fois!

C'est comme ça que Marii et moi on s'est connues.
C'était ma première impression. L'inconnue avec qui on veut être, c'est Marii.
C'est la fille qu'on aime instantanément.

Puis, on s'est rajoutées sur Facebook.
C'était dans le temps ou j'étais célibataire et que j'enlignais les relations foireuses les unes par dessus les autres. À la blague, j'avais dit à une amie : "Fuck les gars ! t'es ma nouvelle blonde! ".
On s'était mise "in a relationship" ensemble sur facebook.
Marii, venait de me rajouter. Elle me parlait, mais semblait plus distante que dans le cours.
Le cours d'après, elle me dit (subtilement, mais pas assez pour que je ne remarque pas son petit jeu) : Hey, t'as tu un chum?!
Pour la faire capoter un peu, j'avais répondu : "Ahh non ! les gars c'est pas pour moi !"
Silence.
Ben pas pour le moment entk ! je sors d'une relation foireuse avec un gars...
Soulagement de la part de Marii.
Elle devait se dire : "Ouff ! un sujet délicat d'évité"
Elle : "Aaahhh !! "
Moi (l'air innocente) : "Quoi?!"
Elle : "Ben... à cause de Facebook...
...
...
T'étais en couple avec une fille
...
...
...
J'pensait que t'étais lesbienne !!!
Moi : AHHH ok ok XD Hahaha ben non s'tune joke plate avec une amie !!


Et voilà :)
Ensuite, j'me suis rendue compte (ou Marii m'a dit..) que j'étais dans le même cours que Marii en socio aussi.

Marii et moi, c'est une hisoire d'amour depuis ce jour.
Depuis un an et 20 jours :)

-Miell