mardi 29 septembre 2009

hihi

Ma vie prendra jamais son envol
jvais finir vieille fille
ou vieille folle
la risée de la ville.


Sa rime en crime hein;)

-Marii

lundi 28 septembre 2009

Défouloir, partie 6 : l'abime

Depuis cette fois la, je ne l'ai revu qu'une fois. On ne s'est même pas regardés.
Toutes mes amies ont cessé de lui parler, ou presque.
Je parle encore à son grand frère, avec qui j'avais une grande complicité.

Depuis cette fois là, j'y pense de temps en temps.
Je ne pourrai jamais effacer cela de ma mémoire, c'est un évènement trop marquant dans ma vie.
Cependant, j'ai de la misère à ne pas y penser, car je ne sais pas exactement ce qui s'est passé.

Se sont-ils seulement embrassé ?
Ont-ils passé la nuit ensemble ?
Je n'ai qu'entendu des rumeurs.

"Ils n'ont rien fait ensemble, ne t'inquiète pas"
Lui : " J'ai couché avec elle"
Elle : "Ben.. y s'est pas passé grand chose..."

Déjà, ils m'ont joué dans le dos. En plus, les deux ont une version différente de l'évènement.
Je n'ai jamais su qui croire, entre mes amies, elle, ou lui. À certains moments, j'ai cru le pire, à d'autres l'inverse.

J'ai pardonné à mon amie, j'ai beaucoup trop de plaisir avec elle pour cesser de la fréquenter.
Il y a toujours un froid quand le sujet de nos conversations porte à propos de la fidélité, donc on l'évite. On est tous au courant, donc c'est pas trop difficile... Sauf que depuis un moment, je n'arrête pas d'y penser. J'ai toujours été une fille qui fait facilement confiance aux gens. Je suis du type " Je te fais confiance, jusqu'à temps que tu me prouves que je ne devrais pas".
Je me suis donc heurté plusieurs fois dans ma vie à cause de cela... Celle la, c'était vraiment la pire. Mon chum et une de mes meilleures amies. C'est vraiment difficile à avaler... Comme j'y pense de plus en plus souvent, j'ai pensé en finir une fois pour toutes. Aller parler à mon amie, lui demander la vérité. En même temps, le petit froid s'en irait peut-être... Sinon, j'ai pensé aller le revoir lui. Le confronter, lui faire réaliser oh combien ça fait mal, même après 3 ans et demie.
J'ai mal. Je veux comprendre, je veux savoir ce qui s'est passé.

En même temps, j'en ai parlé avec ma meilleure amie, et elle dit que ce serait une bonne idée d'aller le voir lui. Il a probablement maturé en même temps que d'avoir vieilli. Il comprendrait mieux aujourd'hui ce que ça fait.

Je vais donc le faire, et vous tenir au courant des développements.

Défouloir, partie 5 : L'accrochage.

Je marche, pour me rendre chez un ami.
C'est le lendemain de la fête de mon père, et la sienne en même temps.

Je passe près de chez lui.
Je n'ai clairement pas envie de le voir, je ne lui ai pas reparlé depuis que je lui ai dit ce que je pensais.

Une voiture verte ralenti à côté de moi.
La fenêtre se baisse.

Lui : Allo !
Moi : Allo...

Je continue de marcher, il est obligé de rouler à deux km/h pour me suivre.
Je regarde droit devant. Je ne veux pas le voir.
Il pleut un peu.

Lui : Ça va ?
(pas de réponse)

Lui : Hey, c'était ma fête hier !
Moi : Bonne fête.
Lui : T'aurais pu m'appeler!
Moi : Non.
...
Lui : Bon, je vois que t'es encore fachée... Tu me feras signe quand tu ne le seras plus
Moi : Non. Bye.

Je me mets à marcher plus vite.
Il tourne dans une autre rue.
C'est officiellement la dernière fois que je lui ai parlé.

Défouloir, partie 4 : le sevrage

J'étais bien avec Mathieu. Je ne pensais plus à lui.
Puis, il est revenu dans le décor, encore. Il m'a fait le même coup.
Je t'aime encoooooreeeeee !!!
Moi, j'en avais assez. Quand il est venu me parler, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai tout dit.

J'en ai assez que tu me manipules.
J'en ai assez que tu prennes pour acquis que je serai toujours là, même si tu me traites comme de la merde.
J'en ai assez que tu me joues dans le dos.
J'veux plus te parler, c'est fini, complètement fini.

En même temps, Mathieu comprenait ma peine et me soutenais. Il en a fait, des choses pour moi ce jeune homme et je lui en suis reconnaissante.

Plusieurs mois ont passé. C'était la joie dans ma vie, peu à peu, les aspects de ma vie qui étaient merdiques devenaient agréables.

dimanche 27 septembre 2009

Défouloir, partie 3 : l'oeil de l'ouragan/la tempête

Donc, il m'avait laissée.
On ne s'était pas parlés pendant un moment, mais je savais qu'il était revenu dans le décor.
Entre temps, j'avais débuté ma quatrième année de secondaire.
Pour ce qui est de la chronologie des évènements, je ne m'en souviens qu'aproximativement, mais je vais tenter de vous raconter l'histoire le plus vraisemblablement possible.

J'avais donc réussi à prendre mes distances avec lui. De temps en temps, il m'appelait. Il voulait toujours me voir, il n'avait clairement pas décroché.

Je voyais aussi mon amie, de temps en temps. Un jour, au mois d'aout, elle m'avait demandé si jamais un gars me trompait, si je voulais le savoir. J'ai répondu oui au début, puis en y repensant, je lui ai dit que non. Je ne me doutais de rien.

Un jour, je l'ai revu. Il m'a embrassé et m'a dit qu'il m'aimait toujours.
Naïve mais pas trop, je lui ai dit que je l'aimais aussi encore, mais que l'on ne pouvait pas recommencer à se voir comme avant.
Il m'a dit qu'on pouvait garder ça secret...
Quand j'y repense, j'ai été vraiment naïve la dessus, c'était clair qu'il me disait ça parce qu'il voulait continuer d'avoir les "avantages" d'avoir une copine, sans en avoir une.
Je crois.
Peut-être pas non plus.
Je ne le saurai jamais...

Donc on se revoyait, de temps en temps. C'était vraiment malsain comme relation.

Un jour, au mois de septembre, moi et lui sommes allés nous promener en auto.
Il m'a emmenée un peu loin, je ne sais pas trop ce qu'il voulait exactement. Ça n'a pas pris beaucoup de temps avant que je le sache, en fait. Il a tenté de m'embrasser, mais je trouvais louche sa façon d'agir. Je lui ai dit que je le trouvais étrange depuis l'été. Je voulais savoir ce qui s'était passé... dans le fond, je m'en doutais un peu, rendu la.

Puis, il me l'a avoué.
J'ai couché avec elle.
Voilà, c'est dit.
Le coeur qui fend.
Quand ?
Le cerveau qui ne comprend plus rien.
Comment ?
La jalousie, l'incompréhension.
Pourquoi ?
On se sent trahi. Avec mon amie en plus !
J'avais de la haine. De la rage.
En même temps, je me demandais comment ça je ne m'en était pas aperçue avant...

À l'école, le lendemain, j'ai crié. J'ai crié à mon amie comment je me sentais. J'ai sorti ma rage sur elle. Je ne comprenais pas comment elle avait pu me faire ça. Je ne l'ai pas laissée s'expliquer, j'étais beaucoup trop enragée. Je ne lui ai pas parlé pendant un moment.

Puis, il est parti à Calgary. Ça, je m'en souviens.
Comme il était loin, je pouvais le chasser de mes pensées et rien ne me ferait penser à lui. À l'Halloween, j'avais même réussi à me faire un nouveau chum. Je pensais avoir passé par dessus tout ça et je croyais que j'étais prête à débuter une nouvelle relation.
Mon nouveau chum et moi avons donc passé de novembre à février ensemble en paix. Puis, il est revenu dans le décor. Il m'a appelé et m'a dit qu'il s'ennuyait terriblement de moi. Il m'a dit qu'il n'était pas capable de vivre si loin de moi, qu'il avait besoin de moi.
Attendrie par ses mots, je me suis laissée emportée. C'est vrai que je m'ennuyait de lui, mais c'était normal, j'avais passé 2 ans et demie avec lui...
Dans ma petite tête, je me disais que ce ne l'était pas, que si je m'ennuyait tant, c'est que forcément je devais l'aimer. Il m'a annoncé qu'il reviendrait au mois de février.
J'ai donc laissé mon amoureux.
Je le regrette, oui. J'ai déjà affirmé ne pas le regretter, mais réellement, je l'ai regretté. C'était une personne spéciale. On en trouve rarement, des gens comme lui. Heureusement, il est resté mon ami.
Ensuite, j'ai réalisé ce qui s'était passé.
Il m'avait manipulée. Il revenait ici et avait peur de se retrouver seul. Tandis que moi, je pouvais vivre sans lui. Je l'avais réalisé pendant qu'il était parti.

Comme on le dit si souvent, il faut prendre une certaine distance d'un phénomène pour l'analyser avec un oeil plus critique.

C'était la distance dont j'avais besoin.
Avant qu'il revienne, j'ai rencontré quelqu'un d'autre de bien spécial, Mathieu. J'ai fait un bout de chemin avec lui, et je ne regrette rien. Mathieu, c'est quelqu'un qui tient à ses convictions. C'est quelqu'un qui exprime ses opinions sans avoir peur que les gens le jugent, et je l'admire pour cela. Je l'admire pour bien d'autres choses aussi, je sais qu'il deviendra un grand homme(même si pour moi et pour plusieurs, il l'est déjà). J'ai donc commencé à sortir avec Mathieu au mois de mars...

Défouloir, partie 2 : The fall

Pendant le mois suivant la St-Jean, on se voyait plus ou moins.
Ça adonnait pas, pis c'était rendu désagréable notre relation, alors j'aimais mieux voir mes amis, le plus souvent possible sans lui (parce que veux veux pas, au bout de 2 ans et demie, t'as pas mal les mêmes amis que ton chum).
Des fois je l'appelais, il était avec elle. Ça me dérangeait pas vraiment, j'ai jamais été une fille jalouse, pis c'était une de ses amies, une des miennes aussi. J'étais très proche d'elle.

Le 18 juillet (ben oui, j'men souviens encore même si j'avais 15 ans..), je suis allée chez lui.
On a fait l'amour. En fait, je sais pas si on peut dire qu'on a fait l'amour, parce que c'était juste rendu une habitude, et qu'il n'y avait même plus d'amour. Pis en plus, on a jamais terminé.
J'étais fatiguée, rackée, exténuée. Je ne faisait donc pas grand chose... Il me demande "veux tu aller sur le dessus?" Je lui dis que ça me tente plus ou moins. Il me dit : "Ben la! t'es donc ben poche!" Là-dessus, j'ai over-reacté. Je lui ai dit : "ben la, si t'es pas content trouve autre chose ! "
(En fait, en y repensant, je sais pas vrm ce que j'aurais pu répondre d'autre). On s'est retourné chacun de notre bord, dos à dos.
Il s'est levé.
Il m'a dit de m'habiller.
Je l'ai regardé, il regardait ailleurs.
J'ai vu dans son visage que la chicane ne serait pas comme d'habitude.
J'ai commencé à m'habiller, on dirait que j'avais même eu honte de m'être dénudée devant lui.
Il a pris un sac et a commencé à ramasser toutes mes affaires, dans toute la maison.
Pendant une demie heure, j'étais assise sur son lit et je pleurais, pendant qu'il ramassait tout ce qui aurait pu m'appartenir dans un passé plus ou moins lointain.
Sans aucun mot, nous sommes sortis et embarqués dans son auto après qu'il m'ait donné le sac plein.
Arrivés chez moi, il a à peine ralenti, j'ai ouvert la porte. J'ai été catapultée hors de l'auto.
Il ne s'était même pas arrêté.
Sans aucun mot, il m'avait signifié que c'était terminé.
J'en avait assez moi aussi, mais je ne m'en était pas rendue compte.
J'ai pleuré.
J'ai pleuré.
Du haut de mes quinze ans, j'ai vécu ma première vraie peine d'amour.
J'ai tellement pleuré que j'avais des cernes bleues sous les yeux.
Ma mère pensait qu'il m'avait battue.

J'ai appelé la fille qui, à cette époque, était ma meilleure amie, et la sienne aussi.
Ça aussi, c'était malsain. Avoir la même meilleure amie, j'veux dire...

J'ai vécu ma peine d'amour comme j'ai cru bon de le faire.
J'ai pleuré pendant deux semaines, ensuite j'ai commencé à revoir des gens.
Je ne me souviens plus comment, Il est revenu dans le décor.
Il était supposé de déménager à Calgary, mais je ne me souviens plus pourquoi, il était revenu. Ou n'était simplement pas parti?

vendredi 25 septembre 2009

Défouloir, partie 1 : Le commencement

J'ai vécu beaucoup de choses pendant mon adolescence. Pendant mon enfance aussi, mais on y reviendra.

J'ai vécu des choses qui me hantent encore aujourd'hui. Rien de grave, ne vous inquiétez pas, rien du genre abus ou quoi que ce soit.

En fait on pourrait qualifier ce qui s'est passé d'abus.. mais plus un abus de confiance, abus... de ma limite.

Tout a commencé en secondaire un.
J'étais un peu tomboy, mais j'essayais tant bien que mal d'être belle.
Au moins, j'avais un beau sourire et les cheveux longs.
Pendant mes deux dernières années du primaire, j'avais commencé à fréquenter des garçons. Avoir des chums... Rien de sérieux, mais rien d'heureux non plus. Je rêvais du prince charmant qui m'attraperais lorsque je tomberais, qui prendrait ma main et avec qui j'irais regarder le coucher du soleil.

J'vais faire ça vite, mais en gros, j'ai rencontré un garçon. C'était le voisin du voisin de mon amie...
On avait passé la fin de semaine ensemble. Il était beau, avec ses yeux bleus et ses longs cheveux en bataille... (Oui, déjà, j'étais aux prises avec mon stéréotype de gars avec des putains de yeux bleus)
Peu de temps après, on a commencé à sortir ensemble. C'était sérieux notre truc...
J'pensais pas me caser aussi vite. Je pensait pas que ça durerait aussi longtemps.

J'ai mis du temps dans cette relation, et des sacrifices. Y'a des gens à qui je parle plus à cause de ce gars là...

On est sortis ensemble 2 ans et 9 mois. Mais c'est vague, parce que même après s'être séparés, on se voyait toujours. C'était malsain.

Je l'ai vécu de manière très naïve. J'me souviens plus de tout en ordre chronologique non plus...
J'étais en secondaire 3. On avait une relation peu satisfaisante. On était attachés l'un à l'autre, c'est sur, on avait vécu tellement de choses ensemble ! Sauf qu'il n'y avait plus d'amour. On se faisait chier, presque volontairement parfois. On avait des grosses chicanes, celles qui vous font tellement pleurer que vous devenez comme un désert en dedans, complètement perdu. On finissait toujours par passer par dessus, mais quand j'y repense, c'était un gros signe que ça n'allait pas, et un gros manque de communication aussi.
L'été est arrivé. C'était les partys, la St-jean, le début des vacances, les dernières vraies vacances, parce que l'été d'après, tout le monde se trouverait un emploi.
Ma meilleure amie faisait un party pour la St-jean. Sa soeur aussi. J'étais amie avec les deux et lui aussi. Pour pas faire de chicane, les deux soeurs nous avaient invités les deux soirs. Mais moi aussi, pour pas faire de chicane, ben j'avais séparé ma st-jean en deux. Un soir j'irais avec eux, l'autre soir, j'irais avec d'autres amis.

On avait donc monté notre tente dans la cour, acheté de la bière cheap parce qu'on avait pas 18 ans ni d'emploi. C'était vendredi.
Comme tout bon jeune de st-eustache, on est allé veiller dans le vieux St-eu. Ensuite on s'est rendus chez ma meilleure amie. On a continué le party là, puis on est allé se coucher. Pendant la nuit, il s'est mis à me crier après. Je l'ai envoyé chier, il me criait après pour rien. Il s'est recouché. Le lendemain je lui demande ce qui lui a pris, il m'a dit qu'il ne se souvenait pas de m'avoir crié après. Il était probablement somnambule...
Samedi arrive.
En bon jeune de St-eustache, on est encore allés veiller dans le vieux St-Eustache.
J'étais avec mes autres amis, et lui, avec la soeur de ma meilleure amie. Même si je n'allais pas chez elle, lui, il y allait quand même.
Cette soirée la, je l'ai passé avec deux garçons et une fille. C'était des bons amis à moi, et on s'est bien amusés.
Sauf que mon chum était jaloux. On avait déjà eu une discussion à ce propos, et il était sur que j'allais coucher avec Simon, un des deux garçons (qui est gay, soit dit en passant... il n'avait donc aucune raison d'être jaloux..).

La suite, je ne l'ai comprise que par après. Je vais vous raconter l'ordre chronologique de mon cheminement vers le savoir, vers la reconstitution de la soirée...

lundi 21 septembre 2009

Il m'étonne.

On croit connaitre les gens. On leur pose facilement une étiquette et on ne leur enlève que quand elle dépasse de leurs chandails. On décide d'aimer certaines personnes et d'en détester des milliers d'autres. On se fit trop souvent à la premiere impression, celle qui ne devrais jamais compter.

J'avais jugé mon père trop vite. Ou trop lentement peut-être. Je le rangait dans la catégorie des petits monsieurs serieux, un peu vieu-jeu. La catégorie des petits monsieurs qui se croient drôle mais qui dans le fond ne font rire personne. J'lui avais collé une étiquette de papa pas cool et ce, dès ma naissance.

C'est tout récemment que j'ai compris. J'ai compris que j'avais tord. J'ai compris que l'image que ce donnait mon père était comme celle du Père-Noël quand on était jeune. De la bullshit totale qu'on s'amuse à entretenir. J'ai vu mon père pour la première fois comme il est vraiment. De la façon que ses amis doivent le voir.

C'étais dans une épicerie. C'est donc à coté de cotelletes de porc, de fromage en grains et de pogos que j'ai compris mon père pour la première fois. J'étais à l'épicerie ce soir là car il ne restait plus de céréale dans l'armoire à la maison. Je fais malheureusement partit de ces rares personnes qui ne peuvent manger autre chose que des céréales le matin. Je me colle une étiquette, je le sais. Mon petit frère lui, comme tous les garçons de son âge, s'amuse à manger toute la nourriture qui peut exister. Mes céréales deviennent donc le met de prédilection de mon frère adoré. Au bout de 2 jours dans ma famille, la boîte se vide. Conscient de cette triste injustice, mon père décida ce soir là de m'ammener à l'épicerie pour que je m'achète une boîte de Froot Loops juste à moi. Arrivés à destination, un épicerie quelconque de ma petite ville, je me pris un panier. Un panier juste pour une boîte de céréale, me direz-vous. Pourquoi pas vous réponderai-je. C'est à ce moment completement innaproprié que j'ai decidé de courir. Avec mon panier et ma boîte de Froot Loops. Je faisais la course à cette vieille madame à coté de moi, sans qu'elle ne soit au courant de rien. Je suis immature et j'aime sa. C'est alors où sa l'arriva. Cette chose que je croyais impossible. Mon petit papa ma regardé de loin et à commencer à rire. Il ma rattrappé en quelques secondes et ma tapoter l'épaule. Je me suis arrêter net pour me retourner vers lui. C'est à ce moment que mon père a sauté dans les airs. Il a du sauter très haut car il est attéri directement dans mon panier d'épicerie. Il ma regardé avec ces grands yeux bruns et ma crier: «Aller Marii, dépeche toi d'avancer, si tu veux pas que la police nous pogne!» Je l'ai regarder avec des yeux completement en état de choc, des yeux encore plus grands que les siens. J'ai l'ai donc poussé, lui, les froot loops et le maudit panier. Pendant un gros 5 secondes et demi. Il debarqua rapidement en riant dans sa moustache. Il s'était trouvé bien drôle.

C'est à ce moment que j'ai compris, compris que bientot j'allais avoir un ami de plus.

Je t'aime papa.

-Marii

Un an et 20 jours (dsl Marii j'tai volé ton titre XD)

Un an et 20 jours.
Ok c'est Marii qui a compté, moi j'ai juste volé son titre.

V'la un an et 20 jours, j'avais un cours au 4ème étage Ducharme. Le dernier local au fond du couloir.
C'était un cours d'histoire, le jeudi de 3:15 à 6:00.
J'étais anxieuse.
Ça avait beau être jeudi, j'étais toujours pas habituée, tsé, ça faisait juste 4 jours que j'allais au cégep.
J'étais anxieuse.
J'me demandait si la prof allait réellement finir le cours à 6 heures, parce que j'devais prendre le bus à 5:55. Y'avait pas encore d'express dans ce temps là...
J'étais anxieuse.
J'connaissait personne dans ce cours là. J'me suis donc assise à un endroit stratégique, pis j'étais arrivé d'avance.
J'étais anxieuse.
J'm'étais prise d'avance, pour pas arriver au cours pis que toutes les places soient prises. J'voulais être dans le fond, pas trop me faire remarquer.
J'étais anxieuse, j'savait pas trop à quoi m'attendre. J'm'étais dit que de cette façon là, j'aurais pas à choisir qui s'assoierait à côté de moi.
J'étais anxieuse.
Environ 10 personnes étaient entrées dans la classe déjà. Une poupoune. 2 poupounes. Un gars qui trippait sur le rockabilly. Une autre poupoune. Un autre gars un peu bizarre, qui marche croche. Une fille à papa avec son laptop. Je jugeais tout le monde, et je pensait que tout le monde me jugeait.
J'étais anxieuse. Personne s'était assis à côté de moi, on dirait que tout le monde avait déjà leurs amis dans le cours.
Puis, Marii est entrée. Elle avait l'air un peu anxieuse elle aussi, mais moins que moi. Elle avait un chandail violet je crois, genre avec un motif fleuri dedans. Pis un sac (au début j'pensais que c'était une sacoche, tu m'as bien eue Marii!) violet aussi. Moi, j'avais un foulard violet. On est pareilles ! J'ai tout de suite su que j'voulais qu'elle s'assoie à côté de moi. Elle avait l'air fine, pis pas trop dérangée mentalement, pas comme le reste de la classe, que je continuais de juger.
Elle m'a dit : "J'peux m'assoir ici ?!" avec un beau sourire. Aahh... Si j'étais lesbienne, j'serais tombée en amour avec elle ce jour là. Radieuse Marii, la plus souriante du Collège. :)
On a brièvement parlé. On jugeait le reste de la classe ensemble, à partir de maintenant. Partners. Comme la fusion, comme le big bang, une amitié est née. Comme une fleur s'ouvre. Tout naturellement, tsé.
Puis, y'a Maxime qui est rentré dans la classe. J'aimerais bien vous dire que Maxime est un nom fictif utilisé ici pour cacher l'identité du dit garçon, mais non, c'est son vrai nom. De toute façon, à la quantité de Maximes qu'il y a au Québec, vous risquez pas d'le retrouver, hein ?
Y'était bizarre. Y'avait un nez en forme de pénis. Y'avait des droles de piercings, pis des cheveux frisés longs. Y parlait beaucoup, aussi. Y faisait des jokes, mais y'était pas drole. Marii pis moi, on riait un peu de lui. Juste un peu...
Des fois, la prof nous voyait rire. En bonne dame drole, elle nous demandait ce qui nous faisait rire. Marii et moi, regard de conivence. Silence.
Oups, on va être plus subtile la prochaine fois!

C'est comme ça que Marii et moi on s'est connues.
C'était ma première impression. L'inconnue avec qui on veut être, c'est Marii.
C'est la fille qu'on aime instantanément.

Puis, on s'est rajoutées sur Facebook.
C'était dans le temps ou j'étais célibataire et que j'enlignais les relations foireuses les unes par dessus les autres. À la blague, j'avais dit à une amie : "Fuck les gars ! t'es ma nouvelle blonde! ".
On s'était mise "in a relationship" ensemble sur facebook.
Marii, venait de me rajouter. Elle me parlait, mais semblait plus distante que dans le cours.
Le cours d'après, elle me dit (subtilement, mais pas assez pour que je ne remarque pas son petit jeu) : Hey, t'as tu un chum?!
Pour la faire capoter un peu, j'avais répondu : "Ahh non ! les gars c'est pas pour moi !"
Silence.
Ben pas pour le moment entk ! je sors d'une relation foireuse avec un gars...
Soulagement de la part de Marii.
Elle devait se dire : "Ouff ! un sujet délicat d'évité"
Elle : "Aaahhh !! "
Moi (l'air innocente) : "Quoi?!"
Elle : "Ben... à cause de Facebook...
...
...
T'étais en couple avec une fille
...
...
...
J'pensait que t'étais lesbienne !!!
Moi : AHHH ok ok XD Hahaha ben non s'tune joke plate avec une amie !!


Et voilà :)
Ensuite, j'me suis rendue compte (ou Marii m'a dit..) que j'étais dans le même cours que Marii en socio aussi.

Marii et moi, c'est une hisoire d'amour depuis ce jour.
Depuis un an et 20 jours :)

-Miell

jeudi 17 septembre 2009

Le gars dla 88.

Ce matin, comme à tous les matins depuis maintenant un an, j'ai pris l'autobus.
L'autobus bondé de 7h du matin. Celui qui nous amène à l'école beaucoup trop d'avance et qui m'oblige à boire des boissons énergisantes pour rattraper le sommeil perdu. Cet autobus avec ce même conducteur depuis des années, un monsieur bête qui ne me reconnais pas malgré notre covoiturage hebdomadaire. Je déteste les gens qui ne me reconnaissent pas. Je les haï presque autant que ceux qui font semblant de ne pas me reconnaitre... Je déteste trop de gens.

Ce matin je suivais la routine des autres matins. J'étais aussi fatiguée, aussi découragée et aussi insociable qu'à l'habitude. Comme toujours, à l'arrêt d'autobus, je m'amusais à compter combien de chauffeurs avaient le doigt dans le nez. Un jeu imbécile seulement amusant à 7 heures du matin. Par chance, mon arrêt est stratégiquement placé devant une belle province. C'est pour nous changer les idées j'imagine, m'arracher de mes jeux idiots. L'air sentait le bacon et moi je sentais la vanille. Un duo imbattable. Ce jour là, on devait être six à l'arrêt d'autobus. Six personnes qui avaient l'intention d'entrer dans un autobus déjà trop plein. J'avais la mauvaise impression que les 20 minutes prochaines minutes allaient être passées debout dans le milieu de l’autobus près d'un gars quelconque qui avait oublié de prendre sa douche ce matin là...

C'est à ce moment que j'ai su. J'ai su que je savais que j'avais su. J'ai su que mon devoir était de dépasser tous mes amis du transport en commun. Je voulais une place assise. J'aurais une place assise. Par expérience, je savais qu'il restait toujours environ un siège à ce jour de la semaine là. C'était donc ma mission de la journée. Une mission qui n'allait certainement pas être échouée. Quand j'ai un but, je fais tout ce que je peux pour le réaliser, croyez-moi. Je me suis donc placée stratégiquement pour voir l'autobus arriver avant les autres. J’étais fière de moi. Je me suis positionnée près d'un gars qui semblait lui aussi vouloir entrer premier dans l'autobus bondé. L'attente semblait déjà trop longue.

30 secondes plus tard l'autobus était devant nous. Le gars et moi étions à égalité devant la ligne d'arrivée. Mon adversaire à tourné la tête vers moi, pour me déconcentrer. Il m'a fait un sourire. Un sourire comme j'en avais jamais vu auparavant. Jen fond pour les sourires. J'suis tombée en amour ce matin là. Un amour qui ne allait durer que 5 secondes.

Il m'a murmuré, avec une voix enrouée lui aussi: «Les dames d'abord.», puis ma laisser entrer en premier. J’ai dis bonjour à mon grand chum le chauffeur, et je me suis installée à la dernière place assise de l'autobus.

J'ai gagné la course ce matin là et croyez moi, j'en gagnerais d'autre.
Mission accomplished.

samedi 12 septembre 2009

Chaque centimètre

J’aime jouer dans tes cheveux, embrasser ton front, regarder dans tes yeux.
Mordiller tes oreilles, coller mon nez sur le tien, embrasser tes lèvres.

Me blottir dans ton cou, froler tes épaules, me cacher dans tes bras.
Prendre tes mains, souffler dans ton nombril, pincer tes fesses.
Enlacer tes jambes avec les miennes, garder tes pieds au chaud, faire frétiller tes orteils.
J’aime chaque centimètre de toi.


PS : Je saaiiiisss je suis quétaine mais qu'est-ce que vous voulez ;)
PSS : Oui oui l'article super égocentrique s'en vient !

-Miel

jeudi 10 septembre 2009

Les P'tits détails...

Plus ma vie avance, plus j'fait des constatations sur celle-ci.
J'ai réalisé que c'est les petits détails qui font que ta vie est soit l'fun, désagréable ou plate.
Dans une relation c'est la même chose...
Les p'tits bonne nuits par message textes quand on est loin, le bec sur le front et le je t'aime quand on dort ensemble.
Mettre sa main contre la sienne, se rendre compte qu'il a des grandes mains... Ou que les nôtres sont minuscules.
Pouvoir se regarder dans les yeux et y trouver plus qu'une pupille et un iris, voir un endroit ou on peut se réfugier...
S'aimer, tout simplement...


:)

PS : J'vous prépare un article égocentrique pour la semaine prochaine :P

-Miell

mercredi 9 septembre 2009

elle!

Elle, c'est une de mes très bonnes amies. Si je devais lui coller une étiquette ce serait surment celui de meilleure amie.

Elle et moi on prend des marches ensemble, pour ce parler de tout et de rien. On se conte nos vies, on se pose des questions. On raconte notre vie comme un roman. Notre nouvelle tradition c'est de prendre environ 2 marches par semaine. On voit les saisons changer et on adore sa. En plus sa commence à sentir l'automne ces jours-ci.

Il y a un temps où j'en avais assez de notre amitier. On passait tout nos moments libres ensemble et on commencait à ce tapper sur les nerfs. Dans ces moments la, j'avais l'impression qu'on avait trop changer, et que je ne pouvais plus endurer ses petits défauts. Je voulais que nos chemins se separe et n'avoir plus jamais à attendre parler de cette fille la. Sur un coup de tête j'ai aussitôt éliminer cette amie de ma vie. Le problême c'est que j'ai reussi.

Ca a pris 8 mois, 8 mois pour réaliser que ce n'était pas elle de qui je n'en pouvais plus, mais bien de moi-même. De moi quand j'étais avec elle.

Je lui ai donc écris une lettre, parce que tout est plus facile par écrit pour moi. Parce que je suis une peureuse aussi, même si je le dis pas trop fort. Cette lettre était remplie d'histoires et de souvenirs mais surtout d'excuses
lamentable. Quelques jours plus tard, elle ma répondu, en me pardonnant tout et en me disant que dans le fond on avait juste besoin d'une pause nous 2. Comme un vieu couple qui aurait appris à voir les defaults de l'autre comme des qualitées.

Aujourd'hui on va se voir pour la millionièmes fois depuis. Et comme à chaque fois depuis qu'on s'est retrouvées, j'ai hâte.

Dsl pour les fautes, mais elle m'attend en ce moment et j'ai pas eu le temps de corriger!

-Marii

lundi 7 septembre 2009

constatation du jour.

Je passe beaucoup trop de temps sur le site de météo media.:)


-Marii

mardi 1 septembre 2009

La norme

Heureuse, mélangée, déçue, nerveuse, curieuse. Les 5 mots qui me décrivent le mieu en ce moment. J'pourrais rajouter triste, mais se serait un mensonge, et je n'ai pas envie de rajouter le mot menteuse en plus pour l'instant dans ma liste.


La vie continura toujours de m'étonner et je le dis trop souvent. Malheureusement, c'est souvent quand on pense avoir fait des bon choix qu'on se rend compte que c'était complètement le contraire. La vie c'est jamais comme on le pense et encore moins comme on l'espère. C'est elle qui décide trop souvent de la tournure des evenements, ce n'est pas assez nous. C'est pas assez moi. Je vie des choses plates en ce moment, des choses qu'on ne souhaite à personne. Je fais malheureusement parti de la norme, comme on l'apprend au cegep, car je vis pour l'instant présent. Ont vit tous pour l'expérience, pour les «on sait jamais». On prend souvent des chances en espérant avoir de la chance. Heureusement toutefoi je crois que toute ces expériences bonnes comme mauvaises s'avèrent enrichissantes. On apprend à plus se connaître, à plus être nous-même. On apprend à être plus forts, et si on est très chanceux, on apprend à moins faire d'erreur.

Je comprend de plus en plus qui est cette Marii, cette fille plus souvent point d'interrogation que point d'exclamation. Cette fille qui vieillit peu à peu, trop lentement à son goût.


-Marii

Il ma dit de continuer d'écrire, alors ce texte la, il est pour toi.