lundi 21 septembre 2009

Il m'étonne.

On croit connaitre les gens. On leur pose facilement une étiquette et on ne leur enlève que quand elle dépasse de leurs chandails. On décide d'aimer certaines personnes et d'en détester des milliers d'autres. On se fit trop souvent à la premiere impression, celle qui ne devrais jamais compter.

J'avais jugé mon père trop vite. Ou trop lentement peut-être. Je le rangait dans la catégorie des petits monsieurs serieux, un peu vieu-jeu. La catégorie des petits monsieurs qui se croient drôle mais qui dans le fond ne font rire personne. J'lui avais collé une étiquette de papa pas cool et ce, dès ma naissance.

C'est tout récemment que j'ai compris. J'ai compris que j'avais tord. J'ai compris que l'image que ce donnait mon père était comme celle du Père-Noël quand on était jeune. De la bullshit totale qu'on s'amuse à entretenir. J'ai vu mon père pour la première fois comme il est vraiment. De la façon que ses amis doivent le voir.

C'étais dans une épicerie. C'est donc à coté de cotelletes de porc, de fromage en grains et de pogos que j'ai compris mon père pour la première fois. J'étais à l'épicerie ce soir là car il ne restait plus de céréale dans l'armoire à la maison. Je fais malheureusement partit de ces rares personnes qui ne peuvent manger autre chose que des céréales le matin. Je me colle une étiquette, je le sais. Mon petit frère lui, comme tous les garçons de son âge, s'amuse à manger toute la nourriture qui peut exister. Mes céréales deviennent donc le met de prédilection de mon frère adoré. Au bout de 2 jours dans ma famille, la boîte se vide. Conscient de cette triste injustice, mon père décida ce soir là de m'ammener à l'épicerie pour que je m'achète une boîte de Froot Loops juste à moi. Arrivés à destination, un épicerie quelconque de ma petite ville, je me pris un panier. Un panier juste pour une boîte de céréale, me direz-vous. Pourquoi pas vous réponderai-je. C'est à ce moment completement innaproprié que j'ai decidé de courir. Avec mon panier et ma boîte de Froot Loops. Je faisais la course à cette vieille madame à coté de moi, sans qu'elle ne soit au courant de rien. Je suis immature et j'aime sa. C'est alors où sa l'arriva. Cette chose que je croyais impossible. Mon petit papa ma regardé de loin et à commencer à rire. Il ma rattrappé en quelques secondes et ma tapoter l'épaule. Je me suis arrêter net pour me retourner vers lui. C'est à ce moment que mon père a sauté dans les airs. Il a du sauter très haut car il est attéri directement dans mon panier d'épicerie. Il ma regardé avec ces grands yeux bruns et ma crier: «Aller Marii, dépeche toi d'avancer, si tu veux pas que la police nous pogne!» Je l'ai regarder avec des yeux completement en état de choc, des yeux encore plus grands que les siens. J'ai l'ai donc poussé, lui, les froot loops et le maudit panier. Pendant un gros 5 secondes et demi. Il debarqua rapidement en riant dans sa moustache. Il s'était trouvé bien drôle.

C'est à ce moment que j'ai compris, compris que bientot j'allais avoir un ami de plus.

Je t'aime papa.

-Marii

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